25.11.06

Casino Royale

Film américain, britannique, italien, tchèque (!) réalisé par Martin Campbell, avec Daniel Craig, Eva Green, Mads Mikkelsen... 2h 18. Sortie le 22 novembre 2006.

James Bond aussi a un jour été débutant. Après avoir commis deux meurtres pour obtenir le fameux permis de tuer (le double zéro), l'espion au service de Sa Majesté doit affronter le Chiffre, banquier mondial omnipotent au service... du terrorisme. Comme premier job, on a vu plus easy. Mais 007 est jeune, fougueux, insolent, et surtout il se défend plutôt bien au poker. Un atout de taille quand il s'agit de jouer le sort du plus grand réseau de banditisme au monde autour d'une table du Casino Royale. James a en effet pour mission d'affronter le Chiffre en personne, et ce avec l'argent de la Reine, excusez du peu. Vesper Lynd, piquante comptable du Trésor, est chargée de veiller sur le jeune chien fou. Piquante oui, mais vénéneuse ?

L'évènement de ce 21e volet de la série quarantenaire est bien sûr l'arrivée de Daniel Craig, qui endosse pour la première fois le costume de Bond. Soyons clair, il lui va comme un gant... après quelques retouches au niveau des épaules. Car ce Daniel Craig est un buffle, à l'image de la séquence où il défonce tout sur son passage au volant d'un bulldozer. Il campe un Bond bestial, impulsif, nerveux, et il est blond aux yeux bleus. Argh, "sacrilège !", on crié les journaux anglais. Ils font aujourd'hui leurs excuses publiques. Certes, Craig n'est pas la plus parfaite incarnation du flegme britannique, mais il donne un sacré coup de jeune à la série, sait aussi être séducteur, et puis les yeux bleus, avec l'océan turquoise derrière, ça fait très beau (et toc). A ses côtés, la présence irradiante de la divine Eva Green n'est pas étrangère au charme de cet opus. C'est d'ailleurs avec l'apparition de cette troublante James Bond girl (française !) que Craig prend de l'épaisseur, après une entame de film pétaradante dans le pur style du genre. Le scénario est habilement parsemé de la genèse des nombreuses habitudes devenues cultes de l'espion : l'Aston Martin, la Vodka-Martini au shaker, et THE réplique : "Mon nom est...

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